En France, presque toutes les entreprises ont obligation de rendre compte de leur activité économique aux administrations en communiquant leurs états financiers.
C’est grâce à la tenue de cette comptabilité générale qu’il est possible d’établir précisément le résultat fiscal d’une entreprise et ses assiettes d’imposition (TVA, taxes sur les salaires, taxe professionnelle…).
Deux exceptions existent dans cette obligation de tenue comptable générale :
Dans ces cas, la seule obligation est de tenir un Livre-journal des recettes et un registre des achats pour les commerçants.
Pour toutes les autres entreprises soumises à la tenue d’une comptabilité régulière, un autre dilemme apparaît rapidement : comptabilité d’engagement et comptabilité de trésorerie.
La comptabilité de trésorerie est, avec la comptabilité d’engagement, l’une des deux méthodes de gestion de sa comptabilité régulière. Ce qui prévaut dans ce très simple suivi comptable, ce sont les flux de trésorerie (ou flux financiers), c’est-à-dire qu’elle consiste à enregistrer, en suivant les relevés bancaires les encaissements et les décaissements au fur et à mesure de leurs règlements. Ils sont écrits dans des livres de trésorerie qui précisent les modes de règlements (chèque, banque, etc.) et la nature des opérations (achat, vente, prélèvement, etc.)
Son principal intérêt réside dans le gain de temps qu’elle occasionne : le volume d’écritures à traiter est fortement réduit. Cela permet d’alléger les honoraires de l’expert-comptable.
Cette comptabilité est très simple puisqu’elle ne comptabilise ni les créances ni les dettes, mais avec l’inconvénient qui y est lié : l’entreprise maîtrise moins les suivis des règlements clients et des fournisseurs à payer. En outre, les déclarations de TVA mensuelles sont plus compliquées à gérer avec une comptabilité de trésorerie.
L’autre méthode de gestion de sa comptabilité d’entreprise est la comptabilité d’engagement. Cette méthode d’enregistrement comptable, que l’on nomme aussi « comptabilité sur les débits », ou encore « comptabilité créances et dettes », distingue les deux étapes : l’établissement de l’opération et le paiement de l’opération. En effet, même si les opérations ne sont pas encore payées ou encaissées, la comptabilité d’engagement enregistre les engagements car « les recettes sont acquises » et « les dettes sont engagées ». C’est le premier enregistrement. Le second enregistrement intervient lorsque ces opérations comptables ont généré un flux financier, c’est-à-dire qu’elles ont été réglées.
Cette méthode de double enregistrement permet de disposer en temps réel d’une image et d’un suivi fidèle de la situation de l’entreprise. Avec cette méthode on dispose d’une vision précise du patrimoine et de l’activité de la société, puisqu’elle trace la totalité des engagements pris ou reçus.
En revanche, sa tenue exige du temps du fait des deux saisies (la facture, puis son règlement) requises là où la comptabilité de trésorerie n’en demande qu’une seule. Cette comptabilité produit donc des honoraires d’expert-comptable plus élevés.
Si les deux systèmes existent, ils ont une approche très différente. La comptabilité de trésorerie enregistre les flux de trésorerie, et la comptabilité d’engagement enregistre aussi les créances et les dettes. La première est simple, la seconde est plus complexe. Il n’est pas toujours possible de choisir sa méthode de comptabilité : c’est souvent le régime d’imposition de l’entreprise qui va la déterminer.
Le régime par défaut pour les entreprises est celui de la comptabilité d’engagement. Elle est obligatoire pour les entreprises imposées en tant que BIC ou à l’impôt sur les sociétés (IS) sous le régime réel normal. Pour les entreprises imposées en tant que BIC ou à l’IS sous le régime réel simplifié, sur option l’établissement d’une comptabilité de trésorerie est possible au cours de l’exercice à condition de constater l’ensemble des créances et des dettes à la clôture.
Les entreprises qui relèvent des BNC au régime de la déclaration contrôlée doivent tenir une comptabilité de trésorerie et peuvent, sur demande, établir une comptabilité d’engagement. En cas de doute, l’aide d’un expert-comptable vous sera précieuse pour déterminer le mode de comptabilisation à la fois légal et optimal pour votre entreprise.
Quel que soit le type de comptabilité utilisé par votre entreprise, des principes et des obligations strictes sont à respecter afin d’être en conformité avec la législation en vigueur. Un expert-comptable est votre meilleur allié pour vous assurer une gestion comptable fiable et sécurisée.
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